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Sammy Engramer

Communiqué de son exposition à la galerie Claudine Papillon
Objet(s) du XXème siècle : les antiquités du futur


L’exposition Objet(s) du XXème siècle : les antiquités du futur situe le travail de Sammy Engramer dans la lignée des artistes soutenus par la galerie Claudine Papillon. Dieter Roth et Erik Dietman (pour citer les plus connus) sont eux aussi les inventeurs d’objets modestes qui valent autant pour leur potentialité, leurs ouvertures, que pour leurs contenus distincts. A la frontière de l’insignifiant et du signifiant, la fonction d’échange prime sur le code et ces artistes n’envisagent pas la grandiloquence sans son pendant dérisoire.
Engramer nous propose des visions, sans la prétention d’offrir au spectateur ce que l’on pourrait appeler des suroeuvres, sur-intelligentes, sur-critiques, ou sur-spéculatives. Ne pas courir derrière l’idée du chef-d’oeuvre : c’est peut-être une perte d’énergie et une posture artificielle. Il y a bien une cohérence, mais la démonstration n’est pas démonstrative.
Son exposition pourrait alors rassembler un étrange assortiment de flashs futuristes, de mots d’esprit en volume.
Et à Engramer de replacer des antiquités (ni plus ni moins), les symboles endormis de l’histoire, dans l’espace public, dans l’imaginaire collectif, et par là de les transformer en objets de désir.

« Tous nous sommes là au centre d’objets dont nous ne connaissons pas la valeur.
D’ailleurs peu importe leur place dans la hiérarchie des objets, leur classement.
Nous sommes là, parmi eux, à l’intérieur d’un paquet cadeau. »

©2011